La prothèse est composée de deux cavités ventriculaires, droites et gauches. Elles sont séparées par une biomembrane souple en deux volume : un pour le sang et u pour le liquide d’actionnement. Ce liquide est contenu dans un sac externe souple qui bat au rythme cardiaque.

      Le liquide d’actionnement se déplace grâce à deux groupes de motopompes miniatures.

     En se déplaçant, il bouge la biomembrane en reproduisant le mouvement de la paroi ventriculaire lors de la contraction d’un cœur humain. 

      Ce mouvement provoque l’admission et l’éjection du sang dans des conditions optimales. Le mouvement est habituel, semblable à celui du cœur naturel, et le contact s’effectue seulement avec des matériaux biologiquement compatibles, c’est-à-dire un biomatériau synthétique ou biologique microporeux permettant un recouvrement protéique continu adhérant sur l’ensemble des surfaces en contact direct avec le sang.

     Le fonctionnement de la prothèse est régulé en fonction des besoins du patient par un dispositif électronique intégré grâce à des informations données par des capteurs et traitées par un microprocesseur.

       L’agencement interne du cœur a été optimisé pour maximiser le volume ventriculaire et minimiser l’espace occupé par les composants. On peut ainsi obtenir en toutes circonstances le débit sanguin nécessaire sans augmenter artificiellement la fréquence de fonctionnement.

       Pour la greffe, la technique utilisée et très proche de celle de la transplantation cardiaque : un dispositif d’interface biocompatible est suturé aux oreillettes, puis la prothèse est simplement encliquetée sur ce dispositif.